La maladie naviculaire du cheval à la loupe

Parmi les maladies les plus courantes chez les chevaux, on retrouve la maladie naviculaire. Si vous avez un cheval, vous devez en savoir plus sur cette maladie et les traitements adaptés.
Définition, symptômes et causes de la maladie
Une vente de cheval peut être annulée si après la visite réalisée par le vétérinaire, il s’avère que l’animal est atteint de la maladie naviculaire. Cette pathologie est aussi appelée aujourd’hui syndrome naviculaire ou podotrochléaire, elle touche généralement es antérieurs de la bête. Elle se traduit, en effet, par une destruction de l’os naviculaire. De plus, cet os est en relation directe avec ses phalanges (2nde et 3e), une liaison assurée par des ligaments qui sont garants de sa stabilité. Le cheval malade présente un dysfonctionnement de l’articulation du pied dont l’os est affecté. La maladie peut invalider temporairement ou définitivement l’animal en l’absence de prise en charge. En effet, il est sollicité dans de nombreux cas comme la course ou le polo. Un cheval atteint pointe : il a tendance à se propulser avant par défaut de stabilité. Il peut aussi boiter et trébucher fréquemment.
Le traitement en deux étapes
Le traitement dépend de la forme de la maladie, on en distingue 4 dont l’osseuse, la ligamentaire, la tendineuse et la dernière qui mélange plusieurs formes. En général, l’animal malade est traité en deux étapes. La première étape consiste à se rendre auprès du maréchal-ferrant : le spécialiste des sabots des chevaux. C’est un chausseur et un orthopédiste à la fois qui peut ferrer et parer les sabots de l’animal. La seconde étape consiste à traiter la maladie naviculaire par la prise d’anti-inflammatoires ou une chirurgie appelée névrectomie. L’anti-inflammatoire soulage les douleurs, tandis que la névrectomie consiste en l’ablation partielle d’un nerf. De toute les façons, il appartient au vétérinaire de décider du traitement adapté.